Forte croissance de la population de la Région du Nord

Figure 1  : évolution de la population de la Région du Nord

Sources : INSD, RGPG 1975, 1985, 2006 et 2019

Figure 2  : évolution de la densité de la population de la Région du Nord

Sources : INSD, RGPG 1975, 1985, 2006 et 2019

Les disparités régionales sont assez importantes et bien contrastées. Les provinces du Zondoma, du Passoré et du Yatenga ont des densités nettement au-dessus des moyennes régionales. La province avec le plus fort taux de densité de population est celle du Zondoma, suivi du Passoré et le Yatenga (figure 16). La province du Loroum est faiblement densifié est en dessous de la moyenne régionale et nationale (75,1 hab/Km2). Sur la série temporelle de 2011 à 2019, la moyenne du nombre d’habitant au kilomètre carré est de 53,3 au Loroum, contre 104,3 au Passoré, 103,5 au Yatenga et 108,0 dans le Zondoma. La moyenne régionale sur sensiblement 10 ans est de 93,7 habitants au kilomètre carré nettement au-dessus de densité nationale en 2019. Cela traduit une tendance à la hausse du niveau de densification des centres urbains des villes secondaires de la région avec pour corollaire une dégradation des ressources environnementales résiduelles en absence d’un mécanisme de gestion adaptée. Le graphique 16 donne un aperçu de la répartition spatiale de la densité de la population par province en 2019. Il ressort qu’en presque 10 années, trois provinces (Yatenga, Zondoma, Passoré) ont sensiblement la même dynamique croissante de densification de la population. Cependant, la province du Loroum demeure particulière avec une répartition spatiale de moins de 70 habitants au kilomètre carré.

Figure 3 : évolution des densités de peuplement des provinces de la Région du Nord

Source : INSD, annuaire statistique 2020 de la Région du Nord

Carte 8 : Densité de la population par province en 2019

Figure 4 : dynamique des rendements agricoles de la Région du Nord

Source : annuaire statistiques agricoles, 2021

En effet, sur la période 2011-2021 la production agricole de la région est pratiquement en dessous du seuil des besoins pour satisfaire la consommation annuelle de la famille. Sur la période, la région n’a connu que deux années d’autonomie céréalière en 2010 (107%) et en 2013 (102%) pour une valeur nationale de 121 % et 120% au cours de la même période (figure 18). Les courbes de tendance des rendements respectifs au niveau national et de la Région du Nord donne une lecture nette de la précarité des campagnes agricoles.  Il est évident que la production agricole n’est donc pas maitrisée et perturbe les efforts de développement au regard des pertes économiques associées au sein des ménages, de l’État et des collectivités territoriales. 

Figure 5  : évolution des seuils d’autonomie céréalière de la Région du Nord

Source : annuaire statistiques agricoles, 2021

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